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« Palmarès des maires: Nice peut mieux faire » dans L’Express … et elle le fera encore mieux avec le nouveau maire en avril 2014 – ESTROSI BASTA !!

On s’en doutait : le maire de Nice « peut mieux faire » ! Mais, cette fois, c’est L’Express qui l’écrit. En effet, l’hebdomadaire vient d’établir un palmarès des maires des grandes villes selon lequel Christian Estrosi « ne se classe qu’au treizième rang sur 34 – une place modeste compte tenu de la population de sa ville » et de l’atout que représente Nissa la bella … un vrai gâchis avec un si beau diamant !!

Et le magazine enfonce le clou : « ses plus mauvais résultats, le maire les enregistre d’abord dans le domaine économique, où il termine dernier ex aequo. […] Estrosi récolte aussi un zéro pointé dans le domaine de la solidarité, où il prend également la dernière place (ex aequo, là encore). » Et dans le domaine Développement durable c’est aussi catastrophique. Vivement début avril et un nouveau Maire !

Voici le détail de ce classement (sur 34 grandes villes) catastrophique pour l’écologie, l’économie, la solidarité, la fiscalité et l’emploi; et très moyen sur la sécurité ab-vec la 1ère police municipale de france et le plus grand nombre de caméras de surveillance :

– Classement général : 13e
– Culture : 3e
– Urbanisme : 5e
– Influence : 8e
– Transport en commun : 9e
– Sécurité : 10e
Développement durable : 19e
Fiscalité : 22e
Développement économique : dernier
Solidarité : dernier

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/palmares-des-maires-nice-peut-mieux-faire_1495068.html#FJK1b3yS3IGvJXqZ.99

 » Christian Estrosi se classe 13e sur 34 dans notre palmarès des maires de grandes villes. Loin derrière Alain Juppé (Bordeaux) et Gérard Collomb (Lyon), mais devant ses voisins Jean-Claude Gaudin (Marseille) et Hubert Falco (Toulon).

Dans le domaine des transports, l’édile est également plutôt bien placé, en 9e position. Les données chiffrées sur lesquelles s’est en partie appuyé notre jury plaident en sa faveur. La fréquentation des transports en commun a ­fortement augmenté (+48%) au cours du mandat -l’une des progressions les plus nettes de France après Toulouse. L’effet tramway joue à plein. Pourtant, c’est à son prédécesseur, Jacques Peyrat, que les Niçois doivent ce nouveau mode de transport public, plébiscité par les usagers. « La ligne 1 a été inaugurée avant l’élection de Christian Estrosi. Au cours de son mandat, il n’a réalisé que 450 mètres supplémentaires, entre Pont-Michel et l’hôpital Pasteur », ­observe le communiste Robert Injey. Les besoins de transports en commun restent d’ailleurs énormes, contraignant les habitants à utiliser encore massivement la voiture individuelle ou le deux-roues. Selon les données nationales les plus récentes (2010) ils ne sont que 22% à fréquenter les transports en commun, loin derrière Lyon (36%) et Lille (32%).

Le chômage a nettement augmenté

Ses plus mauvais résultats, le maire les enregistre d’abord dans le domaine du développement économique, où il ­termine dernier ex aequo. Christian Estrosi souffre de la dégradation du climat local. Le chômage a nettement augmenté entre 2008 et 2013 dans le bassin d’emplois niçois, passant de 6,8% à 10,6% de la population active. Les installations d’entreprises dans les nouvelles zones d’activités de la Plaine du Var, comme Schneider Electric, qui a quitté Antibes pour Carros en 2011 avec 350 salariés, n’ont pas suffi à ­endiguer le phénomène. « En 2008, le candidat Estrosi nous avait annoncé une stratégie économique créatrice de plusieurs milliers d’emplois dans l’opération d’intérêt national (OIN) de la Plaine du Var. Or, les opérations les plus spectaculaires sont les transferts des sièges régionaux d’ERDF et de Veolia, donc de simples transferts d’emplois, pas des créations nettes », observe Patrick Allemand.

Pas suffisamment de places pour la petite enfance

Estrosi récolte aussi un zéro pointé dans le domaine de la solidarité, où il prend également la dernière place (ex aequo, là encore). Non seulement il s’exprime peu sur ce sujet, mais les indicateurs disponibles pour évaluer son bilan ne sont pas fameux. Ainsi de la lutte contre le racisme, par exemple. Selon un baromètre établi en 2013 par le Conseil représentatif des associations noires de France, qui a audité les politiques de lutte contre le racisme de toutes les grandes villes, cette question n’est ­visiblement pas une préoccupation de la mairie de Nice, contrairement à ­Toulouse, Dijon ou Grenoble. Même constat médiocre du côté de la petite enfance. Nice n’offre pas suffisamment de places en accueil collectif (crèches, haltes-garderies, assistantes maternelles) pour répondre à la demande des parents d’enfants de moins de 3 ans. Seuls 41% des petits Niçois bénéficient de ces modes de garde (contre 81,5% au Mans, numéro un). Un domaine dans lequel on constate d’ailleurs un réel ­clivage entre le nord et le sud de la France : Toulon, Nîmes et Marseille sont encore moins bien placées que Nice.

Depuis 2008, le maire a pourtant fait un effort pour réduire les listes d’attente. Plusieurs nouvelles structures ont été créées, qui accueillent environ 470 enfants supplémentaires, dont ­plusieurs établissements mixtes ville-entreprises. Mais l’objectif des 1000 places promises par le candidat en 2008 n’est pas atteint. Résultat: avec 41 places en accueil collectif pour 100 enfants de moins de 3 ans, Nice reste loin, très loin de Tours, Rennes, Dijon, Nantes, Besançon et surtout Le Mans, où l’on atteint les 81%. Alors, en attendant mieux, et pour aider les familles, le maire a instauré une allocation de 200 euros pour les parents inscrits en liste d’attente dans les crèches municipales.   »

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/palmares-des-maires-nice-peut-mieux-faire_1495068.html#FJK1b3yS3IGvJXqZ.99

Le Collectif pour une Paix juste et durable au Proche Orient 1er mars: rendez vous mensuel pour la Palestine place Garibaldi à 17h


Le Collectif pour une Paix juste etdurable au Proche Orient vous appelle à venir nombreuses et nombreux
Samedi 1er mars au rendez vous mensuel pour 

la Palestine place Garibaldi à 17h

Participons ensemble aux     différentes actions pour

  • La libération desprisonniers
  • La campagne BoycottDésinvestissementSanctions
  • Venez encourager et saluer la seule participante niçoise à la campagne :

« Les femmes contre le blocus deGaza« 
elle sera parmi nous juste une semaine avant son départ pour Gaza

  • n’oubliez pas de signer la pétition en ligne pour demander  à Christiane Taubira l’abrogation de la circulaire Alliot Marie qui criminalise les actions de Boycott
  •          Il nous reste 15 jours pour nous mobiliser

nous devons recueillir un maximum de signatures

Merci donc, si vous ne l’avez pas encore fait, de le faire sans tarder

cliquer sur ce lien pour signer la pétition : http://www.france-palestine.org/Boycott-Desinvestissement,20332 « 

Pour une écologie, au service de l’aménagement du territoire, de l’emploi, de la santé, des transports, du logement et de la qualité de vie au sens large ( bien vivre et travailler au pays ) …

Le 30 mars 2014, votez Mon Parti c’est Nice ! Votez Olivier BETTATI !

En effet, l’écologie ne se réduit pas aux petites fleurs et à la verdure !

Il faut aller vers un  développement de l’économie verte et de l’innovation avec une dynamisation forte de l’emploi. Et tout faire pour obtenir une ville apaisée, dynamique, culturelle, vivante et attrayante pour tous, habitants, actifs y travaillant, touristes … etc.

Et que l’on n’ait pas l’impression de subir un cessez-le-feu tous les soirs vers 20 heures avec des rues désertes dans presque tous les quartiers, avec le sentiment d’insécurité qui va avec pour les plus sensibles, renforcé par la disparition des lieux de vie ( commerces de proximité, lieux de culture, espaces d’amusement pour les jeunes … )

Donc proposer un changement radical dans la gestion générale de la ville notamment dans les domaines du logement, des transports, de la gestion des finances publiques, de l’emploi, de la sécurité, de l’éthique, de l’écologie, de la défense de la culture niçoise, du vivre ensemble, de la culture, du respect de la dignité humaine, de la santé ….

Car il faut changer d’orientation dans pas mal de domaines ! Et nous aurons la possibilité de le faire en cas de réussite de notre liste « Mon parti c’est Nice » avec Olivier Bettati !

Comment y arriver ?

Il faut avant tout :

 l’établissement de la règle de marchés publics «  verts « en imposant une éco-conditionnalité dans les marchés publics ( subordonner le choix au respect des normes environnementales), et pour l’ensemble des aides et financements municipaux ( entreprises, associations … etc)

– le vote d’un PME business Act aussi pour raison écologique, et cela aidera nos entreprises locales, avec formation organisée par la commune pour les entreprises,

–  un moratoire sur les grandes surfaces ( création ou extension ) des grandes surfaces pendant toute la durée du mandat ( 6 ans ),

 la création d’un label local de qualité ( fach’ en countea ).

Et voici les grands domaines » Aménagement du territoire – Développement durable – Ecologie – Economie verte – Qualité de vie – Santé/Environnement …  » de notre future gestion municipale, sans hiérarchisation et de façon non exhaustive :

1 Aménager harmonieusement le territoire pour le bien de tous / Favoriser une économie verte pour créer de nombreux emplois

Buts : Assurer pour tous des conditions de vie, de déplacement, de logement et de travail dignes et agréables; permettre aux PME, PMI, petits commerces, artisanats de se développer, favoriser le vivre au pays, aider à l’installation du télétravail, protéger nos terres nourricières et aider à l’installation d’agriculteurs, avoir plus de végétal et moins de minéral.

Moyens :

1.1 Revoir entièrement l’OIN ( voir par ailleurs projet spécifique ) afin de préserver la fonction nourricière et hydraulique de la Vallée du Var, stopper le déplacement du MIN,  pérennisele devenir du stade du Ray avec conservation et ouverture au public, de 2 bâtiments, de terrains de sport  et de zones vertes, création de parkings … etc ( voir par ailleurs projet spécifique );

1.2 Réussir la proximité avec des zones de services décentralisés dans les Mairies d’arrondissement pour relocaliser les services anciens et nouveaux aux citoyens ( PMI, accompagnement des aidants des seniors dépendants et des handicapés, emploi, éducation, sécurité, santé, services décentralisés, démarches administratives, éducation à la santé et à la consommation, associations, lieu de rencontre inter-générationnels … ), avec camionnettes d’action « polyvalente » pour tout réparer ou changer rapidement;

1.3 conserver et reconquérir des zones à vivre, attrayantes et végétalisées, stopper l’étalement urbain et construire la ville sur la ville avec un nouveau Consiglio d’Ornato architectural et végétal; développer un éco-quartier à Nice est;

1.4 Créer des emplois par l’Economie verte dans chaque arrondissement :

– Produire localement des ENR – énergies renouvelables ( voir plus loin ) ,

– Redévelopper la filière bois, et créer une filière « réhabilitation et isolation des bâtiments » ( chanvre, liège … );

– Promouvoir la gastronomie et la production alimentaire locale, bio et les circuits courts;

– favoriser les cultures nourricières : cultures potagères généralisées (  toits, plates-bandes, jardins partagés, jardins citoyens …etc ); développer l’utilisation et la culture en coopératives des fibres naturelles ( chanvre, lin, laine … );

– revoir entièrement le traitement des déchets avec baisse du volume de collecte à la source, compostage, pesée-embarquée, recyclage avec fabrication locale .. etc ( voir plus loin );

1.5 – Création d’un Pole municipal central spécialisé « ENR – Energies Renouvelables » facilitateur et incitateur, et en Mairies d’arrondissement pour aider les formateurs ( des écoles à l’Université ), particuliers, chercheurs, entreprises, syndics, promoteurs…, et inciter à créer une Charte de fiabilité en cas de faillite;

1.6 Promouvoir le tourisme vert : circuit vert dans la ville ( arboretums décentralisés ) maisons d’hôte, Bed and breakfast bio, découvertes naturelles maritimes …;

1.7 Elaborer des Projets Utiles à Dimension Humaine, culturels, créateurs d’emploi, pédagogiques et touristiques pour chaque arrondissement :

– Grand hall d’exposition au-dessus de la Gare St Roch ( foires ),

– Cité des Sciences ( naturelles / Musée Barla, Arboretum et Planétarium ),

– Solar Valley,

– Cité de la Santé …

2 Produire et consommer l’énergie autrement 

Buts :

La ville doit donner l’exemple à travers tous ses bâtiments publics.

autonomie énergétique à moyen terme ( dépendance actuelle des autres départements : 90% ), baisse de ces dépenses financières in fine pour les foyers, diminution de la consommation, développement des ENR et rénovation thermique des bâtiments

Moyens :

– création d’une société d’économie mixte pour le développement de la transition énergétique où l’animateur est la municipalité et son Pôle Energies, pour aider les adhérents ( particuliers, commerçants, supermarchés, artisans, PME ) à réussir leur transition énergétique avec stabilité des prix, sans profit à tout prix …

– facilitation des achats groupés et proposer des installateurs et des maîtres d’oeuvre : aide à établir l’appel d’offres, aide au choix des prestataires en fonction de critères stricts, : la mairie doit avoir le rôle de facilitateur. et donner l’exemple

– réhabilitation de l’habitat ancien ( 90% du parc ) et aide à la construction de bâtiments à énergie positive, équipement en ENR de tous les bâtiments de la Métropole, ombrières de parkings, efficacité énergétique et expansion des énergies renouvelables majeures ou mineures, avec :

– aide à la création de filières complètes de A à Z et locale ( Recherche et développement, fabrication de matériels avec PME, PMI, start-up, formation de professionnels de tous niveaux du CAP au doctorat ) : SOLAR VALLEY,

– création d’un Pole spécialisé centralisé et aussi en Mairies d’arrondissement ,

– aide à l’installation de microturbines ( eau potable et eaux usées ), microéoliennes … etc,

– développement de la production et de la récupération de biogaz, technique de méthanisation volontaire qui peut s’appliquer aux ordures ménagères brutes ou à leur fraction fermentescible  ( uniquement pour les décharges anciennes et les boues des stations d’épuration. ),,

– coopération avec Enercoop, Energie partagée … etc,

– aide à l’utilisation de la géothermie avec eau ou terre ( immeuble sur nappe pas trop basse ),

– récupération de la chaleur des eaux usées ( hôpital, gros immeubles, bâtiments utilisant eaux chaudes : restaurants, centre commerciaux …  ),

– récupération du bois ( bois d’oeuvre 50% de la souche et les autres 50% sont des déchets de bois ), palettes, bois de récupération, vieux meubles ( fabrication de granulés ou de pellettes pour bruler dans des chaudières ).

– aide à la diminution de la consommation et à la chasse au gaspillage.

3 Améliorer enfin la qualité de vie

Buts :

– participer à l’augmentation de l’espérance de vie en bonne santé qui a tendance à diminuer ( 62 ans environ ), assurer l’amélioration de la qualité de vie, recréer du lien social ( ex. fêtes de quartier ) et obtenir un bien vivre ensemble ( découverte des cultures voisines ou plus lointaines ), protéger notre environnement privilégié avec protection de la terre, de l’air, de l’eau et donc éviter sa marchandisation ,

– assurer le maintien de notre bonne santé globale par la reconnaissance des rapports étroits entre la santé et l’environnement : par exemple, Nice est une des villes les plus polluées d’Europe ( pollution de l’air – microparticules…) alors qu’elle n’a pas d’industrie polluante; lutter contre le CO2,

– limiter la pollution par les ondes électromagnétiques en imposant aux installateurs d’antennes pour les toits de la collectivité une moindre puissance,  et revoir la Charte de recommandations environnementales entre la mairie et les opérateurs,

– mettre en place entre eux et les riverains des instances de concertation avant chaque projet d’installation.

Moyens :

– reconnaissance de la santé de la population au rang de priorité dans toutes les décisions municipales ayant un impact sur la qualité de l’air

– promotion de la prévention primaire ( éviter l’apparition de maladies ) avec propositions et prises de décisions qui s’imposent

– suppression à terme les substances CMR ( cancérogènes, mutagènes, reprotoxiques ), les perturbateurs endocriniens, les microparticules pathogènes ( diesel, mazout, kérosène ), le dioxyde de carbone, les ondes électromagnétiques, les nuisances sonores, le dioxyde de carbone … etc,

– développement d’un autre regard sur l’animal et une autre pratique ( respect, civisme, places réservées, partage harmonieux de l’espace ).;

– le Maire et son équipe doivent promouvoir le civisme et le respect mutuel avec volonté d’apaiser et de réconcilier, et aide et conseils aux associations qui y travaillent.

Aller vers une politique des transports digne de la 5ème ville de France

Buts :

Diminuer le trafic des automobiles et des camions en ville,

– faciliter la diminution des trajets quotidiens intra-urbains en voiture,

-diminuer la forte pollution atmosphérique : Nice étant une des villes les plus polluées d’Europe alors qu’elle n’a pas d’industrie,

Moyens :

– gestion globale du plan de déplacement et de stationnement urbain et réaménagement de l’ensemble du système de transport,

– développement massif de transports non polluants ( personnes et marchandises ), collectifs et individuels et encouragement du télétravail,

– réfection de la voirie et des trottoirs après état des lieux complet dans chaque arrondissement,

– tram ligne 1 : tramway jusqu’à l’Ariane et La Trinité, comme il était prévu,

– ligne 2 d’Est en Ouest, à réaliser rapidement, et non souterraine, pour rattraper l’énorme retard ( rien ou presque en 6 ans : 4 fois moins de kilomètres qu’à Bordeaux, parti en même temps, donc tardivement, à population égale ); et arrivant à la gare de Riquier, et y raccorder un réseau de bus navettes collinaires avec grande fréquence et plus grande amplitude de service,

– développer ce qui peut améliorer les flux de circulation, le télé-travail, le covoiturage et l’auto-partage (qui permet de diminuer le nombre de voitures à garer dans Nice),

– révision globale du plan de transport collinaire par bus, à améliorer sérieusement, car pas fonctionnel du tout, en renforçant la fréquence des bus à certaines heures et en élargissant l’offre jusqu’au soir; ailleurs éviter des bus surchargés et trop espacés, mettre 2 tarifs expérimentaux ( bus, tram ) avec un « tarif résident autochtone » pour résidents pays Niçois et un « tarif général » pour les autres ( ou expérimentation de la gratuité pour les résidents ),

– utilisation systématique du train en intra-urbain ( fret et passagers ), y compris le train des Pignes avec doublement de la ligne ( gare du Sud plan du Var );

– création de nouveaux parkings relais ( bus, tram ),

– BHNS à installer (bus à haut niveau de service ) sorte de tram sur roues à coût nettement inférieur, électrique, pour certaines dessertes,

– véhicules de location électriques ou à air comprimé ( Peugeot-Dong Feng, Tata Motors ) encouragés avec énergie renouvelable par toits sur parkings et ailleurs ( ombrières ),

– navettes maritimes électriques ( passagers et fret ),

– parkings de dissuasion plus nombreux y compris pour prendre les bus ( agrémentés avec services : garde d’enfants … ),

– zone à 30km/h à de nouveaux endroits sensibles,

– pistes cyclables sécurisées, paysagées et en continuité, et zones à trente km/h complétée; se doter d’un système de parking à vélos sécurisé, et mettre en place un réseau de vélos bleus électriques à partir du bas des collines,

– grande gare d’autobus à rétablir,

– gratuité de l’autoroute de contournement à négocier pour les habitants du pays niçois,

– diminution des camions de fort tonnage en ville avec création d’une plate-forme de stationnement et de déchargement en périphérie avec véhicules utilitaires électriques en relais.

– centre ville réservé le plus possible aux résidents et découragement du stationnement des bus de tourisme dans la ville, comme cela se fait un peu partout (parc de stationnement à la périphérie proche d’une station de tram ou de bus de la ville).

Logement – Urbanisme : là aussi il y a beaucoup à réaliser

Buts :

créer un nouvel urbanisme écologique, respectueux de l’humain et de notre histoire pour tous, construire en hauteur par endroit,

entreprendre une politique foncière qui permette le développement :

– de l’habitat participatif, afin que des éco-habitats groupés se créent, permettant du lien et de la mixité (locaux d’activités artisanales ou culturelles, locaux associatifs, logements pour jeunes et retraités permettant la solidarité intergénérationnelle, chambres d’hôtes).

– des éco-quartiers  chaque fois que cela est possible.

Logement social : à revoir entièrement avec :

– réhabilitation de certains endroits abandonnés,

– suppression des « zones de non droit »,

– recréer des conditions de vie dignes partout,

– aide des locataires à l’acquisition …

Moyens :

– faire un bilan de l’existant,

– recréer un Consiglio d’Ornato afin de conserver et protéger notre patrimoine, la qualité de vie ( arcades, arbres pour protéger du soleil, toits et façades végétalisées … etc ) et l’attrait touristique,

– créer un Eco-quartier : Halle Spada, Abattoirs, futur grand hall d’exposition au-dessus de la gare Saint Roch …

– aménager le Paillon jusqu’au lycée de l’Est après large concertation citoyenne et concours paysager ( et pas couvrir ! ),

– Bâtiments HQE (haute qualité environnementale), Négawatt, ou à énergie positive quand c’est possible,

– facilitation de l’éco-habitat groupé et de l’auto-promotion afin de permettre aux habitants de s’approprier la conception ou la rénovation de leur habitat.

Logement social :

– faciliter l’accès à la propriété au bout d’un certain nombre d’années de paiement du loyer,

– mettre un représentant de la mairie dans chaque commission d’attribution,

– baisser des charges en supprimant les incivilités ( pédagogie, prévention, sanctions ),

– rénover les logements et remettre un gardien-médiateur,

– faire là aussi la rénovation thermique et participer à la transition énergétique,

– gratuité du chauffage urbain produit par l’incinérateur,

 6 Gestion des déchets : tout est à revoir

Locale, écologique et générant des emplois :

– aide à la forte diminution à la source ( inciter les grandes surfaces à minimiser les suremballages ),

– filières locales de recyclage ( ex. : filière papier et isolant avec fabrication locale ),

– suppression de l’incinérateur de l’Ariane à long terme,

– incitation à la pesée-embarquée

– composteurs municipaux répartis dans tous les quartiers,

– création d’une recyclerie pour réparer et revendre à petits prix les objets en bon état relatif amenés à la déchèterie;

 récupération du papier et fabrication locale de papier recyclé,

– mobilisation pour ouvrir un Centre de Valorisation Organique.

– gratuité pour les riverains de la déchèterie de l’Ariane.

– ânes pour tondre, cochons, poules pour recyclage

7 Biodiversité : préserver et recréer

Les études scientifiques le montrent : accroître la végétation urbaine améliore la qualité de l’air et protège de l’effet d’îlot de chaleur. Préserver des sols vivants et perméables est indispensable au cycle de l’eau et prévient les inondations. Restaurer les habitats de certaines espèces, comme les pollinisateurs sauvages, est aussi un moyen de se prévenir intelligemment des pathogènes.

Par contre, à Nice, cette biodiversité est en péril et les zones Natura 2000 sont peu respectées; Il faut donc protéger ce qui reste, voire la recréer partout ou cela est possible avec par exemple :

– des arboretums d’espèces plus ou moins en voie de disparition dans toute la ville mais aussi pédagogique et localisé dans la Cité des Sciences,

— utiliser certaines espèces de plantes adaptées pour dépolluer certaines zones,

– permettre l’installation systématique de jardins partagés dans tous les arrondissements …

8 Façade Maritime : à protéger et mettre en valeur

– faire respecter la loi littorale et la continuité des sentiers de bord de mer (chemins des douaniers);

– assurer la qualité de l’eau de mer ( Haliotis à surveiller …etc )

– imposer aux plagistes privés les obligations légales de non construction (ou de non-reconstruction pour les existantes qui ont été endommagées par les coups de mer) en dur sur la façade maritime de la ville de Nice; n’autoriser que les constructions saisonnières entièrement démontables, écologiques et intégrées avec un cahier des charges très précis;

– en faire un atout du tourisme vert.

Philosophie globale

Nice ainsi redynamisée, et apaisée va devenir la véritable ville « verte «  de la Méditerranée, une ville exemplaire où il fera bon vivre, travailler, agréable à visiter. Elle deviendra un phare de l’écologie appliquée, de l’innovation et du vivre ensemble qui pourra servir de laboratoire et essaimer. En respectant sa culture, ses racines et son histoire. Et tout cela se fera en collaboration avec le tissu économique, scolaire, universitaire, professionnel et associatif local et international.

Nice va aussi devenir une ville en transition. Pour cela, la participation citoyenne en est un élément fondamental, aux côtés de la volonté politique forte de notre équipe municipale future.

La transition en question est le passage « de la dépendance au pétrole à la résilience locale ». Les Niçoises et les Niçois sont invités à créer un avenir meilleur et moins vulnérable devant les crises écologiques, énergétiques et économiques qui nous menacent en agissant tout de suite pour :

– réduire la consommation d’énergies fossiles;

– reconstruire une économie locale vigoureuse et soutenable et retrouver un bon degré de résilience par la relocalisation de ce qui peut l’être;

– acquérir les qualifications qui deviendront nécessaires.

Nice va trouver par elle-même les actions qui lui conviennent en fonction de ses ressources et de ses enjeux. Il n’y a pas de réponse toute faite. Le modèle de Transition offre un cadre de travail cohérent mais non coercitif.

 Pourquoi agir localement ?

– parce que l’économie devra inévitablement se relocaliser en grande partie;

– parce que c’est le niveau auquel les citoyens peuvent inventer des solutions bien adaptées à leur réalité et passer à l’action;

– parce que c’est souvent localement que se trouvent les personnes, les ressources et les solidarités pour agir.

– et enfin parce que nous  avons le devoir aussi de penser aux générations futures ! « 

 

LETTRE OUVERTE aux élus sur la ligne Nissa-Tenda du Comité franco-italien pour la défense et le développement de la ligne Nissa-Cuneo-Ventimiglia

1535660_1385305151725446_17357322_n« à l’attention de :

MM. les Maires de Tende, La Brigue, Fontan, Saorge, Breil-sur-Roya, Sospel, l’Escarène, Peille, Peillon, Drap, La Trinité, M. le Député-Maire de Nice

Copie à :

M. le Député-Maire de Menton, M. Le Président du Conseil général des alpes-Maritimes, MM. les Conseillers généraux des cantons traversés par la ligne Nice-Tende

Monsieur le Maire,

Notre Comité de défense, en partenariat avec d’autres associations, œuvre pour la sauvegarde et le développement de la ligne ferroviaire Nice-Tende-Cuneo/Ventimiglia.
Vous n’êtes pas sans connaître la situation catastrophique de cette ligne, en particulier depuis les 14 et 15 décembre 2013, situation encore aggravée ces dernières semaines avec l’annonce officielle le 7 février de l’interruption totale de circulation des trains Nice-Tende, due à l’éboulement au niveau de Bon Voyage, ainsi qu’au manque de rames TER…
La SNCF n’assure plus décemment sa mission de délégation de service public de desserte des usagers.

Dans cette période critique, nous sollicitons toutes les bonnes volontés politiques, associatives, syndicales, et individuelles, afin d’engager et de poursuivre toute forme d’action qui vise à redonner à cette ligne toutes les perspectives pérennes qu’elle mérite. Celles-ci avaient pourtant été actées par la Directive Territoriale d’Aménagement des Alpes-Maritimes, engagée sous la responsabilité de l’Etat et des collectivités territoriales en 2003.
Bien que bon nombre d’élus aient manifesté leur intérêt et envoyé de multiples courriers aux décideurs, force est de constater que, bien au contraire, la situation ne cesse de se dégrader.
C’est pourquoi il est indispensable que les élus s’investissent plus encore, initient et soutiennent des actions plus marquantes et visibles qui donneraient le sentiment aux administrés et aux usagers d’être pris en compte.
Aussi, nous vous proposons :
– de relayer la diffusion d’informations, par tous les moyens dont dispose une commune (affichage, mails, tracts, etc.), sur les dangers de fermeture qu’encourt la ligne, et sur les actions prévues en faveur de celle-ci ;
– de mettre en place une ou plusieurs grandes banderoles au-dessus de la route et aux abords des gares afin d’attirer l’attention d’un maximum de personnes ; tous les villages traversés par la ligne en France et en Italie pourraient arborer cette même banderole, dont le coût pourrait être pris en charge par les communes (ordre de prix : une banderole de 4 m x 1,5 m coûterait environ 60 €, à partir de 5 banderoles). Le texte pourrait reprendre l’un des messages qui figurent sur les badges ou les autocollants faits par le Comité, « Nice-Tende-Cuneo-Ventimilia ligne en danger », ou « che viva la Cuneo-Nizza », initié par le « Comitato ferrovie di Cuneo », avec qui nous avons créé le « Comité franco-italien pour la sauvegarde et le développement de la ligne », le 15 décembre 2013.
– de participer, vous et les conseillers municipaux, avec vos écharpes d’élus, aux rassemblements et manifestations futures, en France comme en Italie.
Nous vous remercions de l’attention que vous vous porterez à nos propositions dans le but d’unifier et renforcer toutes les bonnes volontés pour le bien commun de notre ligne de vie Nice-Tende-Cuneo/Ventimiglia.
Toutes propositions et initiatives sont bienvenues.

Avec nos sincères salutations,  »


Comité pour la sauvegarde et le développement
Nice-Tende en train

Comité franco-italien
pour la défense et le développement
de la ligne Nice-Cuneo-Ventimiglia
http://nice-cuneo-ventimiglia.blogspot.it/2014/02/lettre-ouverte-aux-elus-sur-la-ligne.html

 

A signer :  » Arrêtons de bétonner nos terres agricoles !  » pétition de Filière Paysanne – A Nice notamment !!

Pour signer :

https://www.change.org/fr/pétitions/m-le-premier-ministre-et-m-le-ministre-de-l-agriculture-arrêtons-de-bétonner-nos-terres-agricoles

Filière paysanne :

http://filiere-paysanne.blogspot.fr

 » Nous demandons aux responsables gouvernementaux de prendre des mesures rapides et efficaces pour stopper l’artificialisation1 de nos précieuses terres nourricières. L’urbanisation incontrôlée de notre territoire fait disparaître, en moyenne, 78 000 ha de surfaces agricoles par an. Ce phénomène est d’autant plus préoccupant qu’il s’est accéléré au cours de ces dernières décennies. Il équivaut, aujourd’hui, à la surface moyenne d’un département entier tous les 7 ans, ou à un stade de football toutes les 5 minutes.

L’incroyable gaspillage de cette ressource naturelle a de graves conséquences pour notre pays, à la fois sur le plan économique, social et environnemental :

affaiblissement de notre filière agricole et agro-alimentaire (premier employeur national), qui fragilise de nombreux territoires ruraux, en particulier les territoires périurbains,

déficit de notre balance commerciale agricole (hors vins et spiritueux),

imperméabilisation des sols aggravant les phénomènes d’inondations dans de nombreuses régions, avec des conséquences humaines et économiques de plus en plus lourdes,

limitation des infiltrations indispensables pour l’épuration des eaux, le recyclage d’effluents divers, et la régénération de nos nappes phréatiques,

perte de capacité de nos sols à stocker du carbone sous forme de matière organique,

diminution de la biodiversité présente dans les zones agricoles,

détérioration de notre cadre de vie, de nos paysages et de notre attractivité touristique,

régression de notre agriculture de proximité, de la qualité et de la diversité de notre alimentation, et de notre identité gastronomique et culturelle, à la fois locale et nationale,

rallongement de nos circuits d’approvisionnement, qui participe à l’augmentation du transport de marchandises sur longue distance, avec de multiples nuisances.

Au-delà de nos frontières, ce gaspillage français accroît la dépendance alimentaire de l’Europe vis à vis de l’extérieur (face à un marché agricole mondial de plus en plus spéculatif et à une concurrence toujours plus vive pour l’accaparement des terres).

Nous demandons donc au Premier Ministre et au Ministre de l’Agriculture de renforcer le pouvoir des Commissions Départementales de Préservation des Espaces Naturels, Agricoles et Forestiers (CDPENAF2), dans le cadre de la future loi d’avenir sur l’agriculture, l’alimentation et la forêt.

Pour cela, ces commissions doivent avoir un avis décisionnel sur tout projet d’urbanisme ou d’aménagement qui aurait pour conséquence de réduire un espace à usage ou à vocation agricole, qu’il y ait un document d’urbanisme approuvé ou non sur le territoire concerné.

Cette mesure permet :

de respecter les engagements pris par le gouvernement lors de la Conférence Environnementale de septembre 2012,

de suivre les recommandations de la Cour des Comptes, remises à Jean-Marc AYRAULT en août 20133,

de prendre en compte les amendements proposées par de nombreu(ses)x parlementaires, représentant l’ensemble de l’échiquier politique, dans le cadre de la future loi d’avenir agricole.

Une mesure similaire a été mise en place par le Québec grâce à la loi du Zonage Agricole de 1978. Avec 36 ans de recul, cette mesure a objectivement prouvé son efficacité en matière de préservation du foncier agricole, tout en répondant aux besoins de logement et de développement du territoire. La France doit agir à son tour dans ce sens.

Nous invitons donc nos concitoyennes et concitoyens à signer cet appel, et à le faire circuler aussi largement que possible, pour encourager le gouvernement à franchir ce pas décisif. Cette démarche collective est à la fois cruciale pour améliorer notre situation actuelle et pour préserver l’avenir de nos enfants.

https://www.change.org/fr/pétitions/m-le-premier-ministre-et-m-le-ministre-de-l-agriculture-arrêtons-de-bétonner-nos-terres-agricoles. »

RAPPEL: « L’appel régularisé contre le passage en souterrain de la ligne 2 du Tramway » par Me Marc CONCAS, Conseiller Général avec, entres autres requérants, le Dr André MINETTO

A lire en entier sur le site de Marc :

http://www.marc-concas.com/spip.php?article63

« Le Tribunal administratif de NICE, par un jugement du 25 juin 2013, a rejeté notre recours contre la DUP du Tramway, sans répondre aux questions essentielles qui lui ont été posées, et particulièrement celles relatives aux expertises hydro-géologiques.

Nous avons donc régularisé un appel et je me permets de vous annexer ci-dessous le texte intégral de ce recours.

Bon courage pour la lecture, il fait 100 pages !

Je vous tiendrai comme toujours informés du suivi de cet important dossier pour le devenir de notre quartier.

Cour Administrative d’Appel de MARSEILLE

Appel c/ jugement du TA de NICE du 25 JUIN 2013 Bouloudhnine et autres c/ Etat et Métropole NCA

REQUETE D’APPEL

A Mesdames et Messieurs les Présidents et Conseillers composant la Cour Administrative d’Appel de MARSEILLE POUR

• Monsieur Marouane BOULOUDHNINE, né le 8 mars 1962 à TUNIS, de nationalité française, Chirurgien orthopédiste, Conseiller Municipal de NICE, Conseiller Métropole Nice Côte d’Azur, demeurant à NICE – 06000, 4 corniche des Oliviers.

• Monsieur Marc CONCAS, né le 20 novembre 1959 à TUNIS, de nationalité française, avocat, Conseiller Général des Alpes Maritimes, demeurant à NICE – 06000, 4 rue Blacas.

• Madame Frédérique GREGOIRE-CONCAS, née le 9 janvier 1970 à MONACO, de nationalité française, avocate, conseillère municipale de NICE, Conseillère Métropole Nice Côte d’Azur, demeurant à NICE – 06000, 4 rue Blacas.

• Monsieur André MINETTO, né le 28 mai 1957 à NICE, de nationalité française, chirurgien dentiste, Délégué Europe Ecologie les Verts, demeurant à NICE

• Monsieur Jean-Christophe PICARD, né le 25 janvier 1972, àChaumont (52), de nationalité française, Attaché territorial, Président du Parti radical de gauche 06, demeurant à NICE – 06000, Les Eglantiers – 24, boulevard Prince de Galles.

• Monsieur Christian RAZEAU, né le 22 juillet 1941 à NICE, de nationalité française, gérant de société, membre du Centre pour la France, demeurant à NICE – 06100, 2 Rue Colonel Driant.

… « 

« Plan cancer : on ne change pas une politique qui perd… » Communiqué de presse du RES ( Réseau Environnement Santé )

RES header

« François Hollande a annoncé hier les mesures du 3ème plan cancer. Comme ses prédécesseurs, celui-ci identifie surtout les inégalités et le tabac comme principale cause ; laissant une place marginale à l’environnement. Pourtant, les chiffres sont là pour mettre en évidence le rôle majeur de l’environnement dans la progression de l’épidémie en France et dans le Monde.

En effet, les derniers chiffres publiés en décembre 2013 par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) [1] montrent une progression du cancer dans le monde entier : +8% sur les 4 dernières années. Plus particulièrement, les cancers hormono-dépendants comme le cancer du sein sont en hausse de 14% identifiant ainsi un véritable marqueur du mode de vie occidentale qui se répand sur la planète.

La France devrait mener une politique particulièrement active car elle affiche parmi les taux les plus élevés au monde [2] en matière de :

– cancer de la prostate : La France métropolitaine est le 2ème pays au monde derrière la Norvège… mais la Martinique a un taux plus élevé encore que la métropole.
– cancer du sein : La France métropolitaine est le 3ème pays au monde derrière la Belgique et le Danemark.

A l’intérieur de la France, la Réunion affiche des taux inférieurs de moitié à ceux de la France métropolitaine pour le cancer de la prostate et du sein. Pourquoi cette réalité n’est-elle pas mentionnée dans le plan cancer ? L’accent mis sur les inégalités sociales est justifié, mais pourquoi la dimension géographique n’est-elle pas plus mise en lumière ?

Comme l’illustre ces chiffres, l’analyse des facteurs de risque actuelle mettant l’accent sur le tabac est obsolète. Il est impossible aujourd’hui d’expliquer la croissance du cancer par un facteur de risque comme le tabac alors même que celui-ci est en diminution et qu’il n’est pas lié aux cancers hormono-dépendants. Les connaissances scientifiques actuelles montrent le rôle majeur joué par les perturbateurs endocriniens.

L’ANSES a notamment rappelé dans son rapport d’avril 2013 que le bisphénol A est impliqué dans le cancer du sein par un effet transgénérationnel. C’est-à-dire que l’exposition maternelle induit des cancers du sein chez la fille. D’autres perturbateurs endocriniens sont également identifiés comme induisant des cancers, on peut citer les organochlorés (la dioxine ou le chlordécone, par exemple), les phtalates, les perfluorés ou les polybromés, qui contaminent toute la population. « L’enjeu majeur des perturbateurs endocriniens n’est pas identifié par le plan cancer et c’est une erreur grave vis-à-vis des générations futures », estime André Cicolella, président du RES.

En plus des multiples données expérimentales chez l’animal, la preuve chez l’humain de l’impact des perturbateurs endocriniens a été apportée par le distilbène, puisque les filles exposées à ce médicament pendant la grossesse ont 80 % de cancer du sein en plus.

Il est nécessaire que la question cancer environnement soit traitée dans le futur Plan National Santé Environnement.

Il est urgent que la Stratégie Nationale Perturbateurs Endocriniens soit adoptée par le gouvernement.

Il est regrettable que la question santé environnement ait été exclue de la dernière conférence environnementale et le RES demande l’organisation d’une Conférence Nationale Santé Environnement pour définir une politique à la hauteur des enjeux. « 

 

[1]. Site globocan : http://globocan.iarc.fr/Default.aspx
[2]. Données en population standardisée mondiale, ce qui élimine les caractéristiques démographique propres à chaque pays et permet les comparaisons entre pays.

 

« Non à la régression des droits des femmes en Espagne et ailleurs ! La liberté face à l’obscurantisme ! 2014 : pour nos droits, pour nos choix ! » manifestation le 1er février à 14 heures devant le consulat d’Espagne, 4 boulevard Jean Jaurès à Nice

  » 20 décembre 2013, le gouvernement espagnol Rajoy veut annuler la loi autorisant l’avortement, rappelant les sombres heures du franquisme.
Il revient sur la loi obtenue en 2010 qui légalisait l’avortement jusqu’à 14 semaines d’aménorrhée (22 pour raison médicale) au mépris des recommandations des textes internationaux de l’Organisation Mondiale de la Santé et de l’Organisation des Nations Unies.
Renouant avec des pratiques qui dénient la liberté de choix aux femmes, au mépris des droits humains fondamentaux, il annonce clairement son projet de société : maintenir les femmes dans un statut social étroit et de soumission.
Cette attaque du gouvernement espagnol s’inscrit dans l’offensive européenne des opposants aux droits des femmes comme l’a illustré en décembre 2013 le rejet du rapport Estrela par le parlement européen (rapport sur la santé et les droits reproductifs, traitant de l’accès aux contraceptifs et à l’avortement, de la procréation médicalement assistée, de l’éducation sexuelle et de la liberté de conscience). Ce rapport proposait que l’avortement soit de la compétence de l’Union européenne encourageant ainsi tous les états membres à l’autoriser.
Ce refus d’accepter le droit des femmes à disposer de leur corps, cette persistance à les considérer comme des sous citoyennes incapables de décider par elles-mêmes désigne l’enjeu : quelle société voulons-nous ?
Le combat des femmes, des forces démocratiques et associatives espagnoles pour ce droit fondamental est le nôtre, et nous le soutiendrons ici et ailleurs, car il est le combat de celles et ceux qui veulent l’égalité entre les femmes et les hommes.
 
Il rejoint les luttes que nous avons menées et que nous continuons à mener dans notre pays. Car si le droit à l’avortement est bien inscrit dans la loi française, la concrétisation du droit à travers des centres d’avortement nombreux, permettant un accueil et des soins de qualité, n’est toujours pas assurée de manière satisfaisante dans toutes les régions.
C’est aussi un soutien à toutes les femmes obligées de se rendre dans une autre région ou dans un autre pays parce que là où elles vivent l’accès à l’ avortement est difficile, voire interdit.
Nous appelons à:
– lutter pour une Europe où toutes les femmes pourraient disposer librement de leur corps sans contrainte étatique et religieuse et qui intègre  ces droits à la charte européenne des droits fondamentaux
– soutenir le combat des femmes espagnoles  pour conserver l’acquis qu’elles ont gagné de haute lutte
Les féministes espagnoles organisent une manifestation à Madrid le 1erfévrier.
 
Mobilisons-nous pour les soutenir.
 
Manifestons ensemble le 1er février :
non à l’ordre moral qui veut gérer nos vies,
oui à nos droits, tous nos droits et la liberté de choix d’avoir un enfant ou non.
 
Femmes d’Espagne, de France et d’ailleurs, unies dans le même combat !
 
1er février à 14 heures devant le consulat d’Espagne, 4 boulevard Jean Jaures, Nice « 

« je me rends compte que faire de la politique consiste moins à agir selon ses convictions qu’à servir des intérêts qui ne sont pas forcément ceux des Français… mais ceux de leurs élus !  » Esther Benbassa Sénatrice écologiste – Il faut que cela change … à Nice déjà à partir d’avril !!

 » je me rends compte que faire de la politique consiste moins à agir selon ses convictions qu’à servir des intérêts qui ne sont pas forcément ceux des Français… mais ceux de leurs élus ! Quelle tristesse !  »

A lire en entier dans le Huffingtonpost :

 » Vous allez encore dire que je suis en colère aujourd’hui. Mais non, je suis seulement dépitée. Je me demande ce que je fais au Sénat. Oui, je ne fais que travailler sans obtenir le moindre résultat. A chaque jour qui passe, je me rends compte que faire de la politique consiste moins à agir selon ses convictions qu’à servir des intérêts qui ne sont pas forcément ceux des Français… mais ceux de leurs élus ! Quelle tristesse !

Et dire que j’ai quitté pour cela le confort policé de l’Université et l’espace de combat qui est naturellement celui d’une intellectuelle engagée dans la cité. J’ai cru qu’en entrant en politique, j’allais réussir, avec un tant soit peu d’efficacité, à faire avancer un peu la société. A lutter mieux encore que je ne le faisais jusque-là contre les discriminations.

Eh bien, même pas ! Rien à faire ! Telle qu’elle est menée par certains, l’action politique se résume à des palabres, à des promesses sans lendemain, et à pas mal de je-m’en-foutisme. Ce qui rend – j’y insiste, parce que je ne cède pas à la tentation populiste – ce qui rend, dis-je, plus estimables encore les politiciens encore capables de croire à quelques principes et valeurs, qui n’utilisent pas les mots de « République » ou de « républicain » pour cacher la misère de leurs propos et leur manque d’engagement. Ceux qui ont ne serait-ce qu’un brin de courage finissent par devenir mes héros. Ils ne sont pas légion, mais quand ils existent – et Dieu merci ils existent – je les adore !

Le droit et ses abus

…  »

 

Inauguration de la Permanence de l’équipe Mentonnais Ensemble, liste sans étiquette, conduite par Pascale Gérard le 18 janvier à 18h

Inauguration Menton janvier 14

Et l’article de Nice Matin :

http://www.nicematin.com/menton/le-modem-mentonnais-rejoint-pascale-gerard.1556909.html

Une liste de large rassemblement qui verra donc les colistiers garder leurs étiquettes respectives dans la poche :

« C’est un choix que j’ai fait il y a six ans, au sortir des élections municipales. Bien avant que la gauche ne soit au pouvoir.

L’objectif est de rassembler les Mentonnaises et les Mentonnais, de choisir dans le camp républicain les compétences pour gérer Menton au-delà des étiquettes politiques.

Il y a tant à faire après le quart de siècle occupé par le maire sortant…» 

Pascale Gérard

 

« Le « sauvetage » de l’Irlande : 67,5 € milliards de prêts, 89,5 milliards transférés aux banques » par ATTAC – Une escroquerie qu’il faut dénoncer et faire stopper en Irlande … et ailleurs !

 » Le 15 Décembre 2013, l’Irlande est devenue le premier pays à sortir d’un programme de «sauvetage» de la Troïka – Commission européenne, Banque centrale européenne (BCE) et FMI. Au moment où les élites politiques européennes sablent le champagne en l’honneur du « succès » irlandais, Attac publie une étude inédite à partir de chiffres officiels jusqu’ici dispersés. Alors que l’Irlande a reçu 67,5 milliards € de prêts pour son renflouement depuis la fin de 2010, le pays a transféré un montant total de 89,5 milliards € à son secteur financier au cours de la même période. 55,8 de ces milliards sont tombés dans les poches des banques créancières, toutes étrangères et certaines françaises. L’étude confirme que la situation économique et sociale de l’Irlande demeure désastreuse: ces milliards n’ont en rien profité aux Irlandais, broyés par la politique d’austérité infligée à leur pays pour payer ces dettes illégitimes.

L’étude publiée aujourd’hui par le réseau des Attac d’Europe a été coordonnée par Attac Autriche et Attac Irlande.

voir aussi :

www.attac.at/uploads/media/backgroundmaterial_ireland_english.pdf  :

Les résultats en détail.

– 18,1 milliards € ont été utilisés pour recapitaliser directement les banques irlandaises .

– 55,8 milliards € sont allés aux créanciers de l’Etat irlandais . € 37,5 milliards ont servi à rembourser des obligations gouvernementales à échéance et € 18,3 milliards pour payer les intérêts sur les obligations en circulation .

− 1,6 milliards € ont été dépensés par la National Asset Management Agency (NAMA ), une structure de défaisance garantie par l’Etat , pour acheter les mauvais actifs immobiliers détenus par les banques irlandaises .

– 14 milliards € ont été utilisés jusqu’à présent pour la liquidation de la Compagnie de liquidation des banques irlandaises ( IBCR ) , la fusion de deux banques nationalisées en faillite . 12,9 milliards entre eux ont été utilisés par l’AMNA pour acheter le reste des actifs de l’IBCR . Un autre 1,1 milliard a été versé aux créanciers de la banque à la suite d’ une garantie du gouvernement .

 » Au cours de son soi-disant sauvetage, l’Irlande a mis plus d’argent dans le secteur financier qu’elle n’a reçu de prêts pour son renflouement « , conclut Dominique Plihon d’Attac France ,  » la population irlandaise s’est lourdement endettée pour sauver le secteur bancaire européen « .

La Troïka aggrave les erreurs du gouvernement irlandais

Dans la période qui a précédé le programme de renflouement , la population irlandaise a été écrasée par ce qui est de loin le plus grand programme de renflouement des banques de la zone euro. Entre 2008 et 2010 , 76,5 milliards € de fonds publics ont été transférés directement ou indirectement à des institutions financières irlandaises (1).  » Le gouvernement irlandais a poursuivi une politique de renflouement des banques à durée indéterminée – et la Troïka a encore aggravé ce cours « , critique Lisa Mittendrein, d’Attac Autriche.

La BCE a contraint l’Irlande à rembourser les hedge funds

L’influence de la Troïka est également visible dans les détails de la politique de gestion de la crise irlandaise : les banques irlandaises nationalisées doivent rembourser tous ses créanciers , même ceux qui ne sont pas couverts par la garantie de l’État . Une expertise commandée par le Parlement européen montre que la BCE a forcé le gouvernement irlandais à prendre cette mesure en menaçant de suspendre le financement d’urgence des banques irlandaises . Et cela bien que le remboursement intégral des obligations non garanties ne fasse pas partie du mémorandum de sauvetage, et malgré la demande du FMI que ces créanciers subissent des pertes (« haircut »). Ce faisant , la BCE a protégé les investisseurs les plus spéculatifs tels les hedge funds. Ils avaient prêté de l’argent aux banques irlandaises à des taux élevés quand il était déjà clair que celles-ci étaient sur le point de s’effondrer ou d’être secourues par l’État (2) . Le rapport conclut que la BCE a sans doute outrepassé son mandat et recommande de ne pas l’inclure dans de futures Troïkas (3). «Par le chantage et la coercition, la BCE s’est assurée qu’au bout de cinq ans de renflouement des banques, les spéculateurs auront perçu 6 Md € de fonds publics  » , selon Plihon (4) .

Le Who’s Who des profiteurs

L’identité des détenteurs d’obligations non garanties est tenue secrète par les élites politiques . L’ex- courtier et blogueur Paul Staines a divulgué une liste incomplète des créanciers d’Anglo Irish , la plus grande banque irlandaise en faillite. Elle comprend de grandes institutions financières internationales telles que Allianz , Barclays , Crédit Suisse , Deutsche Bank , Goldman Sachs , HSBC et Société Générale (5). En Octobre 2013, le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a ainsi commenté la situation irlandaise : « l’Irlande a fait ce qu’elle avait à faire … et maintenant tout va bien « (6). Lisa Mittendrein fustige cette attitude : « Les seuls qui vont très bien sont les élites financières européennes. C’est le gratin du secteur bancaire qui a été sauvé, pas le peuple irlandais. L’Irlande est tout sauf une success story ».

Le pillage du Fonds national des retraites

La population irlandaise paye les sauvetages répétés du secteur financier par une austérité brutale. L’Irlande co- financé son «sauvetage» par € 17,5 milliards , dont 10 milliards € dont ont été pris à au NPRF, le fonds de pension public, mis en place au départ pour garantir les retraites irlandaises à l’avenir. L’argent du fonds a été utilisé pour la recapitalisation directe des banques (7) . À la fin de 2013, le gouvernement a décidé de transformer entièrement le NPRF en un fonds d’investissement , la protection des pensions futures n’étant « plus une priorité » (8) . En outre , la population a été durement touchée par six années de mesures d’austérité : la TVA a été augmenté à 23%, les allocations familiales ont été baissées , les allocations de chômage pour les jeunes divisées par deux (9) et les frais de scolarité ont triplé, à 2500 euros (10). Au total, la facture sociale s’élève à plus de 28 milliards € depuis 2008 pour l’Irlande (11) .

Le taux d’émigration le plus élevé dans l’UE

Les conséquences sociales de l’austérité sont désastreuses : près d’un tiers de la population est en risque de pauvreté ou d’exclusion sociale (12) , une personne sur dix souffre de la faim (13) . Bien que le revenu disponible du décile le plus pauvre de la population ait chuté de 26%, le revenu du décile supérieur a augmenté de 8% , ce qui montre bien les choix sociaux faits par la politique de gestion de crise (14) . Parmi les 18 – 24 ans, une personne sur deux envisage de quitter le pays , tandis que 300 000 personnes ont déjà émigré dans les quatre dernières années (15) . En 2012 ,

l’Irlande a connu le plus fort taux d’émigration nette dans toute l’UE . Seulement six ans avant elle avait le plus haut d’immigration nette du continent (16) .

La dette publique continue d’augmenter

Contrairement à la fable du brillant redressement irlandais, l’économie irlandaise est loin d’avoir récupéré : le PIB d’aujourd’hui est de 12,6% inférieur à celui d’avant la crise (17) . Le taux de chômage, actuellement à 13 %, est encore deux fois plus élevé que lors de la période pré- crise . Parmi les jeunes, 27% sont sans emploi (18) . Le secteur bancaire est loin de remplir sa tâche principale , l’alimentation de l’ économie réelle avec un crédit abordable : la moitié des demandes de crédit des petites et moyennes entreprises au dernier trimestre ont été rejetées par les banques (19) . La dette nationale , qui avait explosé de 25 à 91% du PIB entre 2007 et 2010 à la suite des sauvetages bancaires (20), s’est encore accrue sous le contrôle de la Troïka et a atteint 124% en 2013 selon les prévisions actuelles (21) .

La dette illégitime au cœur de la crise

« Nos résultats montrent que l’objectif principal de la politique de gestion de crise menée par les élites politiques est de sauver le secteur financier européen et les fortunes sous-jacentes des plus riches », conclut Mittendrein: « pour atteindre cet objectif , ils sacrifient la prospérité de toute la société et acceptent d’énormes taux de chômage, la pauvreté et la misère ». Après que € 670 milliards d’aide directe de l’État ont été donnés aux banques européennes depuis 2008 (22) , d’autres centaines de milliards sont actuellement canalisées vers le secteur financier par des pays comme l’Irlande ou la Grèce. Le fait que ce n’est pas le peuple ou l’État irlandais qui a été sauvé, mais les élites financières européennes , est confirmé par Andy Storey, sociologue et économiste à l’University College de Dublin et militant d’Attac Irlande : « l’argent que les contribuables européens ont prêté à l’Irlande a été en grande partie détourné vers le remboursement de la dette privée socialisée dont les citoyens ordinaires – en Irlande ou ailleurs en Europe – n’auraient jamais du avoir la charge. La dette illégitime est au cœur de cette crise  » .

Un changement radical de politique est urgent

Un changement de cap radical est urgent dans la politique de gestion de la crise européenne . «Nos gouvernements doivent cesser de dépenser d’énormes sommes d’ argent public pour sauver un secteur financier sans scrupules  » , demande Mittendrein. Au contraire , une réglementation stricte est nécessaire : les banques jugées « trop importantes pour faire faillite » doivent être démantelées de sorte qu’elles ne puissent plus mettre en danger des sociétés entières . A moyen terme , le secteur bancaire doit se limiter à sa tâche essentielle : la gestion des dépôts et des prêts , sans servir des intérêts privés mais le bien-être public. Il faut stopper ces politiques d’austérité, qui visent à détruire les systèmes de protection sociale et de soins de santé et qui menacent de la pauvreté des centaines de millions de personnes en Irlande et en Europe. Elles doivent laisser la place à des programmes d’investissement public et à une coordination européenne des politiques fiscales et économiques dans l’intérêt de la population. Par le biais de l’allègement de la dette et d’un impôt sur la fortune coordonné à l’échelle internationale, les créanciers et les riches doivent prendre le fardeau de la crise. « La taxe européenne sur les transactions financières doit être rapidement adoptée en suivant le projet de la Commission européenne amendé par le récent accord CDU-SPD : le gouvernement français doit renoncer à en affaiblir la portée. Le coût de la crise doit être payé par ceux qui en sont responsables », souligne Dominique Plihon.

Non au  » pacte de compétitivité « 

Aujourd’hui il faut éviter une nouvelle aggravation de ces politiques. Klaus Regling , directeur général du FESF et du MES, les fonds de renflouement de la zone euro, a qualifié la fin du programme d’aide à l’Irlande d’ « énorme succès pour l’Irlande et la zone euro dans son ensemble », prouvant la réussite de la politique de gestion de la crise ( 24 ). Les élites politiques envisagent actuellement d’adopter un «pacte de compétitivité» qui étendrait le modèle irlandais à l’ ensemble de l’UE : tous les États devraient s’engager à des mesures néolibérales telles que la réduction des protections du travail , la baisse des salaires, des privatisations… Leur mise en œuvre serait garantie par des contrats entre les États et la Commission européenne , qui les surveillerait et ferait adopter des primes ou des pénalités. «  Le pacte de compétitivité signifierait « troïka pour tout le monde  » , conclut Lisa Mittendrein ». Son adoption a été repoussée de décembre 2013 à juin 2014 ; mais nous devons stopper définitivement ce pacte d’appauvrissement, pour initier un virage à 108° dans la politique de gestion de crise européenne  » .

Dominique Plihon, Attac France, 06 82 22 27 11

Lisa Mittendrein, Attac Autriche

+43 664 21 21 680

lisa.mittendrein(at)attac.at

Andy Storey, Attac Irland, University College Dublin

+ 353 8765 43 872

andy.storey(at)ucd.ie

Notes

(1) Une liste complète et une évaluation du sauvetage des banques irlandaises est en ligne à
www.attac.at/bailout-ireland.

(2)Karl Whelan (2012): The ECB’s Role in Financial Assistance Programmes, http://www.karlwhelan.com/EU-Dialogue/Whelan_June2012.pdf, p. 9.

(3) Ibd., p. 14.

(4) Central Bank of Ireland (2011): Clarification – Senior Debt and Subordinated Debt Issuance by Irish Credit Institutions, 1 April 2011, http://www.centralbank.ie/press- area/press-releases/Pages/Clarification -SeniorDebtandSubordinatedDebtIssuance.aspx

(5) Guido Fawkes’ Blog (2010): Anglo-Irish Bondholders Should Take the Losses, 15 October 2010, http://order-order.com/2010/10/15/anglo-irish-bondholders-should-take-the- lossesis-the-ecb-forcing-ireland-to-protect-german-investments.

(6) The Irish Times (2013): Schäuble pours cold water over idea of ESM relief for Ireland, 16 October 2013, http://www.irishtimes.com/business/sectors/financial-services/sch %C3%A4uble-pours-cold-water-over-idea-of-esm-relief-for-ireland-1.1561748

(7) European Commission (2011): The Economic Adjustment Programme for Ireland, http://ec.europa.eu/economy_finance/publications/occasional_paper/2011/pdf/ocp76_en.pd f, p. 39.

(8) NPRF (2013): Ireland Strategic Investment Fund, http://www.nprf.ie/ISIF/IrishStrategicInvestmentFund.htm

page4image19752 page4image19912 page4image20072 page4image20232 page4image20392

(9) Oxfam (2013): The true cost of austerity and inequality. Ireland case study,

http://www.oxfam.org/sites/www.oxfam.org/files/cs-true-cost-austerity-inequality-iceland- 120913-en.pdf, p. 23

(10) Channel 4 (2013): Irish Students take to the streets to protest against cuts, 1 October 2013, http://www.channel4.com/news/irish-student-protest-demo-cuts-austerity- ireland

(11) The Economist (2013): Ireland: The eight austerity budget, 19 October 2013, http://www.economist.com/news/europe/21588110-government-end-economic-emergency- sight-eighth-austerity-budget

(12) Eurostat (2013): People at risk of poverty or social exclusion by age and sex, http://epp.eurostat.ec.europa.eu

(13) Mandate/Unite (2013): Hungry for Action. Mapping Food Poverty in Ireland, http://unitetheunionireland.files.wordpress.com/2013/12/hungry-for-action1.pdf, p. 2.

(14) Central Statistics Office (2012): Survey on Income and Living Conditions (SILC) 2010, http://www.cso.ie/en/media/csoie/releasespublications/documents/silc/2010/silc_2010.pdf, p. 11.

(15) BBC (2013): 300.000 Irish people emigrate in four years, 9 May 2013,

http://www.bbc.co.uk/news/uk-northern-ireland-22461030

(16) The Irish Times (2013): Ireland has highest net emigration level in Europe, 21 November 2013,
http://www.bbc.co.uk/news/uk-northern-ireland-22461030
.

(17) Eurostat (2013): GDP and main components – Current prices, http://epp.eurostat.ec.europa.eu

(18) Eurostat (2013): Unemployment rate by sex and age groups – quarterly average, http://epp.eurostat.ec.europa.eu

(19) The Irish Times (2013): Small firms ‚denied bank credit’, 2 December 2013, http://www.irishtimes.com/business/small-firms-denied-bank-credit-1.1614285

(20) Eurostat (2013): Government deficit/surplus, debt and associated data, http://epp.eurostat.ec.europa.eu

(21) European Commission (2013): Autumn forecast 2013, November 2013, http://ec.europa.eu/economy_finance/publications/european_economy/2013/ee7_en.htm, p. 59.

(22) Der Standard (2013): Bankenrettungen kosteten EU-Staaten 670 Milliarden, 22 April 2013, http://derstandard.at/1363708829426/Bankenrettungen-kosteten-EU-670-Milliarden-Euro

(23) EFSF (2013): EFSF financial assistance for Ireland ends with successful Irish exit, 8 December 2013, http://www.efsf.europa.eu/mediacentre/news/2013/efsf-financial- assistance-for-ireland-ends-with-
successful-irish-exit.htm

Sources de l’étude

(1) EFSF (2013): Frequently Asked Questions,

http://www.efsf.europa.eu/attachments/EFSF%20FAQ%202013-07-16.pdf

(2) European Commission (2013): Economic Adjustment Programme for Ireland, Autumn

2013 Review, http://ec.europa.eu/economy_finance/publications/occasional_paper/2013/op167_en.htm

p. 39.

(3) National Pensions Reserve Fund Commission (2013): Annual Report and Financial Statements 2012, http://www.nprf.ie/Publications/2013/AnnualReport2012.pdf, p. 30.

(4) NTMA (2013): Annual Report 2012,

http://www.ntma.ie/download/publications/NTMAAR2012webEN.pdf  , p. 31.

(5) Eurostat (2009) Letter to the Irish Statistical Office, 19 October 2009, http://epp.eurostat.ec.europa.eu/portal/page/portal/government_finance_statistics/documents/Irish_le tter_19_10_2009.pdf

(6) NAMA (2013) : NAMA Bonds, http://www.nama.ie/about-us/how-we-fund-our-work/.

(7) Standard & Poors (2010): Explaining Standard & Poor’s Adjustments To Ireland’s Public Debt Data,

http://www.standardandpoors.com/ratings/articles/en/eu/?assetID=1245228020314 .

  1. (8)  NAMA (2013): IBRC, http://www.nama.ie/about-us/ibrc/
  2. (9)  International Monetary Fund (2013): Ireland. Ninth review under the extended

arrangement. Ireland Country Report 13/93, http://www.imf.org/external/pubs/ft/scr/2013/cr1393.pdf , p. 5.

(10) Eurostat (2013): Quarterly non-financial accounts for general government, 19 December 2013,
http://epp.eurostat.ec.europa.eu

(11) European Commission (2013): Economic Adjustment Programme for Ireland – Autumn 2013 Review, http://ec.europa.eu/economy_finance/publications/occasional_paper/2013/op167_en.htm , p. 66.

(12) NTMA (2011): Annual Report 2010, http://www.ntma.ie/download/publications/NTMA_Annual_Report_2010_English.pdf , p. 19.

(13) Department of Finance (2010): Technical Note on Accounting Treatment of Promissory

Notes, 4 November 2010, http://www.finance.gov.ie/documents/publications/reports/2010/noteprommissory2010.pdf .
(14) Department of Finance (2013): Irish Stability Programme April 2013 Update, http://www.finance.gov.ie/documents/publications/reports/2013/spufin2013.pdf , p. 20.

(15) NTMA (2011): Annual Report 2010, http://www.ntma.ie/download/publications/NTMA_Annual_Report_2010_English.pdf , p. 29.   »