» Ni colonisation, ni attaque contre l’Iran mais reconnaissance de la Palestine  » Communiqué de presse d’EELV ( Europe Ecologie Les Verts )

((/agora/images/EELV logo définitif – copie.jpg))  » A l’occasion de sa visite officielle en France les 30 et 31 octobre, le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou rencontrera pour la première fois le Président François Hollande et le ministre des Affaires Etrangères Laurent Fabius. Depuis 3 ans, le bilan du gouvernement de Benyamin Netanyahou est accablant : extension insupportable de la colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est et poursuite d’un blocus inadmissible frappant les populations civiles de Gaza. Par sa politique du « fait accompli », Israël bafoue les résolutions internationales et rend impossible tout processus de négociation. Pour Europe Ecologie Les Verts, cette rencontre devrait être l’occasion de rappeler les droits des Palestiniens et de réaffirmer la nécessité d’un Etat palestinien, dans les frontières de 67, aux côtés de l’Etat d’Israël, conformément au droit international. Alors que la France soutient au Proche-Orient tous les mouvements qui se battent pour la liberté et la démocratie, elle doit prendre des initiatives politiques et économiques pour que cesse l’impunité du gouvernement Netanyahou, qui est aussi un facteur majeur d’instabilité dans toute la région. De même, la France devrait exprimer son opposition au projet israélien d’une attaque militaire contre l’Iran, lourde de conséquences pour la paix mondiale. Dans quelques semaines, l’Assemblée Générale des Nations Unies se prononcera sur la demande de l’Autorité Palestinienne visant à ce que Palestine soit reconnue comme « Etat non membre » . La France, comme elle l’a fait lors de l’adhésion de la Palestine à l’ Unesco, devrait voter pour cette reconnaissance internationale, en liaison avec les engagements pris durant la campagne pour les élections présidentielles. Le Président de la république pourrait faire connaître cette position au premier ministre israélien dès à présent.  » Elise LOWY, Jean-Philippe MAGNEN, Porte-parole Contact presse: Marjorie Delmond, 01 53 19 53 15

 » Les raisons de l’addiction française aux pesticides  » dans Le Monde – France : 3ème rang mondial … 3,5% de la surface en « bio » … pas de coercition … et toujours les conflits d’intérêt !

Heureusement qu’il y a l’Europe pour réduire les graves dangers de ces produits très toxiques, issus des armes de guerre chimique, en ayant supprimé les substances les plus toxiques … mais il reste toutes les autres abondemment utilisées en France. Et un bon point pour l’initiative du ministre de l’agriculture Stéphane LE FOLL, et donc l’actuel gouvernement, pour espérer inverser la vapeur un jour :  » __L’administration de Stéphane le Foll vient notamment de lancer une plate-forme contributive sur Internet, « Produisons autrement », qui regorge de témoignages convaincants d’exploitants et d’agronomes vantant les mérites de la diversification des variétés, de l’espacement des plantations, des substances nettement moins nocives pour l’environnement…__  » L’article à lire en entier dans __[LE MONDE|http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/10/27/les-raisons-de-l-addiction-francaise-aux-pesticides_1782000_3244.html|fr]__ : Les raisons de l’addiction française aux pesticides  » Au troisième rang mondial derrière les Etats-Unis et le Japon, la France est une championne de la consommation de produits phytosanitaires en tous genres, herbicides en tête. Avec les Pays-Bas et la Belgique, elle forme le trio des pays européens les plus gourmands en pesticides rapporté à l’hectare cultivé. L’importance des terres arables n’explique pas tout. Il existe en France une forme de reconnaissance envers ces substances qui ont soutenu la modernisation radicale de l’agriculture à partir des années 1950. Appauvrissement des sols, phénomènes de résistances des « ravageurs » et surtout dégradation inquiétante de la qualité de l’eau : le revers de la médaille se révèle aujourd’hui. Quant aux répercussions sur la santé, les adeptes de l’agriculture intensive – qui achètent 93 % des produits phytosanitaires du marché national – sont les premiers à en pâtir. Lancé en 2008 à l’issue du Grenelle de l’environnement, le plan gouvernemental Ecophyto s’est fixé pour ambition de réduire de moitié l’usage des pesticides d’ici à 2018. Mais les ventes ont continué de grimper de 2,6 % entre 2008 et 2011… Seules les substances les plus dangereuses ont fortement diminué… parce que l’Union européenne (UE) a imposé le retrait du marché de 53 d’entre elles. Le bilan est si décourageant et l’objectif jugé si inatteignable que le ministre de l’agriculture, Stéphane Le Foll, a un temps hésité avant de le reprendre à son compte. __ »PEU D’OUTILS OBLIGATOIRES OU COERCITIFS »__ Qu’est ce qui coince ? La réponse est en partie inscrite dans le rapport de la mission parlementaire d’information sur les pesticides conduite par la sénatrice Nicole Bonnefoy (PS) : « L’analyse fine du contenu réel du plan Ecophyto 2018 montre que sa réussite dépend largement de la bonne volonté des agriculteurs, des fabricants et des industriels. Peu d’outils obligatoires ou coercitifs ont été mis en place. » Pour ne prendre qu’un exemple, la mobilisation des pouvoirs publics n’a même pas mis fin aux épandages aériens de pesticides, officiellement interdits par la loi, mais qui continuent de bénéficier de multiples dérogations. Au sein d’une agriculture française très structurée, convaincre chaque agriculteur de lever le pied sur le pulvérisateur de pesticides n’est peut-être pas le plus grand défi. Car que pèse le discours vertueux face aux pressions de la coopérative dont il dépend pour écouler sa production ? Peut-il risquer de se retrouver avec ses pommes ou son blé sur les bras ? La coopérative impose ses propres critères, exige des rendements, tout en fournissant les conseils et parfois les pesticides qui permettent d’y parvenir. Elle rédige des cahiers des charges très précis pour répondre aux exigences de la grande distribution, voire de l’usine agroalimentaire dans laquelle elle a elle-même souvent des intérêts. Le terme de « coopérative » désigne en effet des groupements de dimension internationale aux intérêts diversifiés. Le chiffre d’affaires de In Vivo par exemple, spécialisée dans les céréales, dépasse 6 milliards d’euros, Sodiaal (lait) 4 milliards et, Triskalia, la polyvalente bretonne, 2 milliards. Aucun règlement n’interdit « qu’une même personne morale prescrive ou au moins recommande des traitements phytosanitaires et vende les produits permettant de les réaliser », soulignent les parlementaires dans leur rapport. « Dans l’écrasante majorité des départements, s’inquiètent-ils, les coopératives agricoles jouent les deux rôles dont la synergie apparaît malsaine. » __ »PROBLÈME LANCINANT DES CONFLITS D’INTÉRÊTS »__ … __LE BIO N’OCCUPE QUE 3,5 % DE LA SURFACE AGRICOLE__ … « 

 » Les parlementaires s’attèlent à améliorer l’expertise scientifique et à protéger l’alerte  » sur Novethic … Vive la HAES ( Haute Autorité de l’Expertise Scientifique ) et merci aux écolos !

A lire en entier sur : __[NOVETHIC|http://www.novethic.fr/novethic/ecologie,institutions,reglementation,les_parlementaires_s_attelent_ameliorer_expertise_scientifique_et_proteger_alerte,138566.jsp|fr]__  » En pleine polémique sur la fiabilité de l’expertise relancée par les travaux de G-E SERALINI, les sénateurs écologistes proposent la création d’une Haute autorité de l’expertise scientifique. L’idée d’une instance chargée de protéger les lanceurs d’alerte et de garantir l’indépendance de l’expertise fait son chemin depuis quelques années auprès des parlementaires. « Protéger l’alerte suppose de protéger l’expertise », affirme André CICOLELLA. Licencié de l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) pour avoir alerté sur les dangers des éthers de glycol, l’homme connaît bien la question. C’est d’ailleurs la fondation qu’il a créée, Sciences citoyennes, qui a initié la proposition de loi « relative à la création de la Haute Autorité de l’expertise scientifique (HAES) et de l’alerte en matière de santé et d’environnement » débattue actuellement au Sénat. La création d’une telle instance défendue par les sénateurs écologistes doit ainsi protéger les lanceurs d’alerte souvent sanctionnés par leur hiérarchie plutôt que reconnus pour leur utilité publique. Les missions de celle-ci iraient cependant au-delà de la seule protection : __la HAES devrait ainsi instruire les alertes et garantir l’indépendance et l’efficacité de l’expertise__. L’idée n’est d’ailleurs pas nouvelle. En 2005, une proposition de loi sur une Haute autorité de l’expertise publique avait déjà été défendue dans l’hémicycle par le sénateur socialiste Claude SAUNIER. Et la loi Grenelle 1 prévoyait un rapport sur l’opportunité de créer une instance « propre à assurer la protection de l’alerte et de l’expertise ». « Chaque scandale sanitaire et environnemental fait resurgir la question de l’indépendance de l’expertise scientifique et montre l’existence d’alertes non-entendues », défend l’auteur de la proposition de loi, Marie-Christine BLANDIN. Le bisphénol A est devenu un des exemples emblématiques des failles du système d’expertise et du rôle des parlementaires pour trancher avant les experts. « Dès le début des années 1990, les premières alertes sont lancées et les premières sanctions sont prises …contre les lanceurs de ces alertes », rappelle Marie-Christine BLANDIN. … « 

 » OGM, BISPHÉNOL A ET ASPARTAME : LES INCOHÉRENCES DE L’ANSES  » Communiqué de presse du RES ( Réseau Environnemnt SAnté ) et de Sciences Citoyennes

((/images/LOGO_RES-120.JPG.jpeg))  » L’ANSES a rendu son avis sur l’étude menée par Gilles-Eric Séralini et son équipe sur le maïs OGM de Monsanto NK603 et le Round-up. L’ANSES reconnaît la quasi-absence d’études menées sur la durée de vie des animaux, qu’il s’agisse des PGM ou du Round up, mais néanmoins conclue que « les résultats de l’étude tels que publiés aujourd’hui ne sont pas de nature à remettre en cause les conclusions des évaluations précédentes sur le maïs NK603 et sur l’herbicide ROUND-UP ». Comment se fait-il : • Que l’ANSES ne remette pas en cause les évaluations précédentes sur le maïs NK603, alors même qu’elle reconnaît qu’elles ont été faites sur une durée limitée et qu’elle se réfère toujours au « principe d’équivalence en substance » ? Rappelons que ce principe postule qu’une PGM est équivalente à la plante conventionnelle, sans que la démonstration n’en ait jamais été faite. C’est justement l’enjeu.
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 » Moment d’agir ! Un appel de la jeunesse  » COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 » Le livre « Moment d’agir ! » a été présenté ce matin au Conseil économique social et environnemental, en présence de son président Jean-Paul DELEVOYE et de la réalisatrice Marie-Monique ROBIN (Le Monde selon Monsanto, Les Moissons du futur). Alors que François HOLLANDE exhorte les jeunes à l’audace, six jeunes âgés de 25 à 30 ans, tournés vers l’avenir, l’interpellent. « Moment d’agir ! », respire la bonne santé d’une jeunesse que notre société crispée sur des égoïsmes catégoriels ne sait pas accueillir. Le lecteur constatera que cette jeunesse précisément est porteuse d’une formidable espérance. Jean-Marie PELT, préfacier du livre Le propos du livre n’est pas de dresser l’inventaire des crises, mais bien de présenter des perspectives qui montrent la voie d’une nouvelle prospérité.%%% Oxygéner la démocratie, développer la diversité des territoires, mettre en place une mondialisation vertueuse : voilà les impératifs de notre temps auxquels s’attaque cet ouvrage. Lors de la conférence de presse, Jean-Paul DELEVOYE a appelé à un choc culturel nécessaire : « Un progrès soutenable est possible et souhaitable. C’est un petit livre plein de fraicheur, qui pose de grandes questions. »%%% Pour Marie-Monique ROBIN, « Cet ouvrage propose de nombreuses solutions qui peuvent être mises en œuvre concrètement et rapidement. J’espère que ces idées seront reprises par les jeunes et les moins jeunes, responsables politiques comme citoyens. » Ces jeunes porteurs d’espoirs interpellent le Président de la République et le Gouvernement, afin qu’un dialogue avec la jeunesse s’engage rapidement. « L’Homme politique pense à la prochaine échéance électorale, l’Homme d’Etat à la prochaine génération ». J.M. Clarke « 

Après la bulle internet, la bulle Gaz de schiste ! Ça pollue et en plus ça ruine !! BRAVO ! Et merci à EELV de nous sauver du désastre économique en France –  »  » Gaz de schiste : faut-il remercier Hollande ?  » dans La Tribune

Après la bulle internet, la bulle Gaz de schiste ! Ça pollue et en plus ça ruine !! BRAVO ! Et merci à EELV de nous sauver du désastre économique en France. a lire en entier dans __[LA TRIBUNE|http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20121023trib000726616/gaz-de-schiste-faut-il-remercier-hollande-.html|fr]__  » Gaz de schiste : faut-il remercier Hollande ?  »  » En interdisant pour la durée du quinquennat la technique de la fracturation hydraulique pour exploiter les ressources en gaz de schiste que recèlerait le sous-sol français, le président de la République a paradoxalement pris une décision économique autant qu’une mesure de précaution environnementale. L’exemple américain montre en effet que l’exploitation des gaz de schiste est une véritable catastrophe financière.  » Extraits :  » … De nombreux pays ont du gaz de schiste, mais ils manquent de certains ou de la plupart des éléments dont disposent les États-Unis. En plus des lois du sous-sol favorisant la ruée vers le gaz de schiste, les États-Unis ont d’autres avantages : beaucoup d’eau (jusqu’à 400 camions-citernes sont nécessaires à chaque nouveau forage), les flottes de camions eux-mêmes, les routes pour les conduire, le matériel de forage et les personnes déjà formées pour percer les trous, sans oublier les réseaux de gazoducs existants. La plupart des estimations pour l’exploitation du gaz de schiste en Ukraine, en Pologne, en Chine, etc., évaluent les coûts de production à trois fois plus que ceux des États-Unis. En d’autres termes, le prix de vente minimal, entre 6 à 8 dollars par million de BTU pour le gaz de schiste américain est bon marché !  »  » Revenons au cas de la France. Après que le président Hollande a claqué la porte à la fracturation hydraulique, vingt-deux figures majeures de l’industrie, des syndicats et de l’enseignement ont lancé un appel : « Nous demandons au président de la République d’engager un grand débat national et public sur les gaz de schiste qui impliquerait toutes les parties prenantes. Il permettra d’évaluer sereinement son impact sur l’environnement, l’emploi, l’investissement et la recherche ». Ce débat ne peut avoir lieu sans un examen attentif des échecs économiques du gaz de schiste aux États-Unis à travers des documents comme ceux des fiches réglementaires de la SEC, des faillites, des procès civils et des décisions judiciaires. … « 

 » L’art des grands projets inutiles « 

Un excellent article ! A lire en entier dans __[LE MONDE DIPLOMATIQUE|http://www.monde-diplomatique.fr/2012/08/DEVALPO/48057|fr]__ __L’art des grands projets inutiles__  » Les grands projets d’aménagement du territoire ne visent pas toujours à satisfaire des besoins. Pour vendre la construction d’une ligne de train à grande vitesse que peu de gens souhaitent utiliser ou celle d’un aéroport dans une région qui n’en nécessite pas, ingénieurs, promoteurs et maîtres d’ouvrage rivalisent d’habileté et de rhétorique. Justifier l’inutile est devenu une véritable culture dont on peut saisir les règles, les rites et les rythmes en lisant la conclusion d’un séminaire — fictif — sur le sujet.  » Extraits :  » Les grands projets d’aménagement du territoire ne visent pas toujours à satisfaire des besoins. Pour vendre la construction d’une ligne de train à grande vitesse que peu de gens souhaitent utiliser ou celle d’un aéroport dans une région qui n’en nécessite pas, ingénieurs, promoteurs et maîtres d’ouvrage rivalisent d’habileté et de rhétorique. Justifier l’inutile est devenu une véritable culture dont on peut saisir les règles, les rites et les rythmes en lisant la conclusion d’un séminaire — fictif — sur le sujet.  »  » .. La contre-offensive doit être graduée. Vous devrez peut-être piloter une campagne de dénigrement par voie de presse. Si vous n’étouffez pas la révolte dans l’œuf, votre lobbying devra œuvrer à la criminalisation de l’opposition à votre ouvrage. A la légitimité revendiquée par les protestataires, répondez par la légalité institutionnelle et le recours à la force publique. Et si on vous accule au bras de fer, montrez votre détermination ; vous aussi avez le droit de vous exprimer ! Au nom de l’intérêt général, assignez, inondez les protestations sous des nuages de gaz lacrymogène, distribuez les amendes par milliers et faites éventuellement interpeller à tour de bras, comme en Allemagne pour la nouvelle gare de Stuttgart. La bataille peut aussi se gagner manu militari, comme nous l’enseigne l’expérience contre le maquis radical des « No TAV » (3) du val de Suze, en Italie. Si la tournure des événements l’impose, la possibilité de décréter un chantier « zone militaire d’intérêt stratégique » n’est pas à écarter. … « 

LGV Bordeaux-frontière espagnole: un grand projet qui fonce à toute vitesse dans le mur de l’inutile  » Communiqué de presse d’EELV ( Europe Ecologie Les Verts )

((/agora/images/EELV logo définitif – copie.jpg))  » D’ici 2020, il est prévu qu’une ligne à grande vitesse (LGV) Sud Europe Atlantique (SEA) relie Paris à l’Espagne, en desservant Bordeaux et les Landes, mais également Toulouse et Pau. Ce chantier titanesque se chiffrerait entre 15 et 20 milliards d’euros au total pour quelques 950 km de voies nouvelles. Pour la seule traversée du Pays Basque, la facture est estimée entre 770 et 945 millions d’euros. La moitié de la facture reviendrait à Réseau ferré de France (RFF) concédant à Vinci, l’autre moitié serait à la charge de l’Etat et des collectivités. Europe Ecologie Les Verts dénonce encore une fois, à l’instar du projet d’aéroport de Notre Dame des Landes, l’inutilité et le gaspillage que constitue ce type de chantier, projet très couteux à l’heure de difficultés budgétaires massives et entraînant des destructions environnementales irréversibles. EELV considère qu’il est prioritaire de développer au contraire le fret dans la desserte de proximité afin de couvrir les besoins des Aquitains sur l’ensemble du territoire. Pour que le rail soit une véritable alternative à la route et pour que le service public de transport soit maintenu, il faut plutôt aménager les lignes existantes afin que les coûts de déplacement restent raisonnables. C’est pourquoi EELV et tou-te-s ses militant-e-s du Pays Basque, aux côtés des élu-e-s EELV du Conseil régional Aquitaine, appellent à participer à la manifestation du 27 octobre 2012 à Bayonne à partir de 15h, contre ce projet totalement inutile.  » Pascal DURAND, Secrétaire national

 » ACAA – Accord UE-Israë : Les élus EELV dénoncent un vote indigne du prix Nobel de la Paix  » Communiqué de presse des eurodéputé-e-s EELV

>  » Le 23 octobre 2012, le parlement européen vient d’approuver ACAA*, le protocole relatif à l’évaluation de la conformité et l’acceptation des produits industriels UE-Israël. > > __Pour Yannick Jadot, député européen__ : > >  » L’accord tel qu’adopté par le Parlement européen ne garantie pas que les produits qui arriveront sur notre marché ne soient pas fabriqués, pour partie, dans les colonies, contrairement aux dispositions du droit européen. Au moment où le chef du gouvernement, Netanyahu, vient d’annoncer un projet de légalisation des colonies sauvages et d’extension des implantations en Cisjordanie dans la perspective des élections du 22 janvier 2013, le Parlement européen vient d’envoyer un mauvais signal qui va évidemment être perçu pendant cette campagne comme un soutien à la politique de Nétanyahu.  » > > __Nicole Kiil-Nielsen, députée européenne, membre de la Commission des Affaires étrangères a exprimé son indignation__ : > > « ACAA n’est pas un simple accord technique, c’est le renforcement des relations UE/Israël. Donner notre consentement à ACAA c’est admettre et encourager la colonisation illégale des territoires palestiniens, c’est admettre et encourager le blocus illégal et inhumain de Gaza. L’UE ayant déclaré que la colonisation israélienne est un obstacle à la paix, l’adoption de ACAA devra par souci de cohérence nous amener à refuser le prix Nobel de la paix. » > > L’ensemble des élus EELV au parlement européen a voté contre l’accord ACAA. > > > *__ACAA en bref__%%% > Une fois approuvé par le parlement européen et entré en vigueur, ACAA – « le protocole relatif à l’évaluation de la conformité et l’acceptation des produits industriels » – va être annexé à l’accord d’Association UE-Israël. Malgré son aspect technique, ce protocole représente une intensification importante des relations de l’Union européenne avec Israël, et marque un premier pas vers l’intégration d’Israël au sein du marché unique européen en prévoyant le libre accès des produits industriels sur les marchés respectifs des deux parties.%%% > Il n’existe aucune garantie que cet accord ne concernera pas les produits des colonies. Lors de ses interventions devant la commission INTA et devant la plénière du Parlement juillet, le commissaire européen au commerce M. De Gucht n’a pas donné des garanties suffisantes qui limiteraient le champ de compétence de l’autorité certificatrice israélienne au territoire israélien reconnu internationalement (frontières de 1967). Cela signifie clairement qu’aussi longtemps que cette grave lacune juridique ne sera pas prise en compte, l’accord ACAA couvrira aussi les territoires occupés.%%% > Cela est en contradiction avec le droit international, avec la position de l’Union qui condamne la politique israélienne de colonisation, la qualifiant d’illégale et enfin, avec la décision de l’UE de 2009 de geler le rehaussement de ses relations avec Israël (après l’opération Plomb durci contre Gaza).  » >

 » Annulation de la loi Duflot : l’UMP prolonge la crise du logement  » Communiqué de presse d’EELV ( Europe Ecologie Les Verts )

((/agora/images/EELV logo définitif – copie.jpg))  » L’annulation de la loi sur la mobilisation du foncier public et le logement social est une grande déception pour tous les acteurs du logement. Le Conseil constitutionnel, saisi par des parlementaires UMP, a jugé que le Sénat avait manqué de temps pour examiner le projet de loi.%%% Hostiles à ces mesures volontaristes de solidarité, les parlementaires UMP auteurs du recours portent aujourd’hui la lourde responsabilité de retarder des mesures de justice sociale élémentaire : cession du foncier public à prix réduit pour construire du logement social, rehaussement des obligations de construction sociale et des pénalités contre les maires récalcitrants, etc. Derrière les querelles de procédures légales, il y a des familles dans le besoin et des logements sociaux qui seront construits avec retard. %%% EELV se réjouit des engagements annoncés par le gouvernement de dépasser rapidement l’obstacle et de présenter très prochainement un nouveau projet de loi devant le Parlement, pour une mise en oeuvre aussi rapide que possible.  » Jean-Philippe MAGNEN, porte-parole%%% Contact presse, Marjorie Delmond 0687253704

 » Il n’y a plus de temps pour attendre !  » par François ALFONSI, députée européen, suite à l’assassinat de Maître SOLLACARO

Attention, démocratie en danger ! Le communiqué : ((/images/François ALFONSI nice fév 2012.JPG))  » Maître Sollacaro sortait de son domicile habituel, dans son véhicule habituel, pour suivre son trajet habituel avec sa halte habituelle pour acheter son journal quotidien, là où les tueurs l’attendaient pour l’abattre. Maître Sollacaro n’était aucunement armé, il n’était même pas armé de méfiance. Il est mort exactement comme meurt un innocent. La Corse a reçu un véritable uppercut quand elle a appris la mort tragique de Maître Antoine Sollacaro. Dans le déferlement de violence qui dévaste la société corse depuis plusieurs années, cet assassinat résonne comme un avertissement : une nouvelle limite a été franchie. Le matin même, l’exécution de Jean Dominique Allegrini-Simonetti est venue elle aussi assombrir encore davantage ce jour à marquer d’une pierre noire. Comme toutes les victimes de cet engrenage funeste, une centaine en trois ans, ces disparitions tragiques témoignent d’une situation qui a franchi le seuil du tolérable, et d’un engrenage de haines inextinguibles contre lequel il est impératif de réagir.
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Corruption : stop ou encore ?  » organisé par ADEGV et Anticor 06 le mercredi 24 octobre à 19h à Vallauris Golfe Juan Salle Cinémonde avec Jean-Noël FALCOU, Séverine TESSIER et Jean Christophe PICARD : la video

Nous étions très nombreux lors de cette soirée très importante qui symbolise le réveil des citoyens devant des abus en nombre qui stigmatise et caractérise hélas notre département à cause des dérapages nombreux d’un certain nombre d’élus de la majorité locale.

J’étais venu apporter tout mon soutien à cette entreprise d’asssainissement entreprise par Anticor et par l’ADEGV. Nous étions nombreux d’EELV. Il y avait aussi des élus EELV du département, dont Mari-Luz NICAISE, Conseillère municipale de Nice et Conseillère métropolitaine, des élus de Menton, de Mougins … etc. Il y avait des élus d’opposition de Vallauris Golfe Juan.

La video sera bientôt disponible et je la partagerai avec vous.

Réaction de Générations Futures sur l’avis de l’Anses sur l’étude de Gilles Eric Seralini sur l’OGM NK 603 et sur le RoundUp GT Plus

((/images/Générations Futures.jpeg))  » Générations Futures regrette que l’ANSES réfute les conclusions de l’étude de Gilles Eric Seralini, notamment à cause de la faible taille des groupes de rats testés, __sans reconnaître que les études ayant permis l’homologation du NK 603 et du RoundUp GT Plus ont elles aussi été réalisées sur des effectifs de même taille et sont donc aussi faibles statistiquement__. De plus GF rappelle que les effets chroniques à long terme de ces deux produits n’ont pas été testés par la firme Monsanto alors que l’étude de G E Séralini a justement , elle, l’avantage d’évaluer ces effets sur le long terme. Considérant ces points, l’Agence sanitaire devrait demander la suspension immédiate de l’homologation de ces deux produits, ce qu’elle n’a pas fait. Néanmoins, GF note que l’ANSES reconnait «l’originalité» de l’étude du Pr Séralini «qui aborde un sujet jusqu’ici peu étudié : celui des effets à long terme des OGM associés aux préparations phytopharmaceutiques». L’Anses «recommande» donc «d’engager des travaux sur ces questions» et «appelle à la mobilisation de financements publics nationaux ou européens dédiés à la réalisation d’études et de recherches d’envergure visant à consolider les connaissances sur les risques sanitaires insuffisamment documentés». Générations Futures, qui a été auditionné par l’Anses en la personne de François Veillerette , salue néanmoins cette avancée, cependant insuffisante. En effet, GF a demandé lors de cette audition que des évaluations systématiques des effets chroniques soient réalisés pour tous les OGM et les pesticides commercialisés et ce dans le processus ordinaire d’évaluation de ces produits, et non à titre expérimental pour quelques produits seulement. GF regrette cependant que l’ANSES n’aille pas jusqu’à demander une évaluation systématique de la toxicité chroniques des OGM et des pesticides en formulation. « Il est scandaleux que des produits aussi préoccupants que des OGM et des pesticides ne fassent pas l’objet d’une évaluation systématique de leurs éventuels effets chroniques. » Déclare Francois Veillerette, porte parole de Générations Futures « C’est le laxisme des évaluateurs qui pendant des années ont toléré de tels manques qu’il faut pointer du doigt aujourd’hui et non le travail de M Séralini qui a eu l’immense mérite de faire prendre conscience de ces manques. Il faut maintenant que l’étude de M Séralini soit dupliquée, que Monsanto communique toutes les données issues de ses propres études et que l’évaluation des effets chroniques des OGM et des pesticides formulés devienne systématique et exigible dans tout dossier d’homologation » Ajoute t’il. Contacts : François Veillerette : 06 81 64 65 58 Nadine Lauverjat : 06 87 56 27 54 François VEILLERETTE%%% Porte Parole de Générations Futures

 » Etude Séralini : l’exigence d’études sans tabou sur les risques des OGM  » Communiqué de presse d’EELV ( Europe Ecologie Les Verts )

((/agora/images/EELV logo définitif – copie.jpg)) Europe Écologie Les Verts prend acte des analyses rendues publiques ce lundi par le Haut Conseil des Biotechnologies HCB) et l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) sur l’étude publiée en septembre par Gilles-Éric Séralini et son équipe. Si leurs analyses contestent les conclusions de Gilles-Éric Seralini, le HCB et l’Anses appellent néanmoins à de nouvelles études, indépendantes et de long terme, sur la toxicité des plantes génétiquement modifiées. C’est une façon claire de reconnaître combien le cadre existant n’est pas opératoire. %%% En cela, c’est une avancée qu’il convient de saluer, et qui n’aurait pas été possible sans la publication de l’étude Séralini…dont il faut remarquer qu’elle a donné lieu à un nombre de réactions et levées de bouclier rarement atteint. Enfin, EELV se félicite de la prise de position de la Ministre de l’Ecologie, qui appelle également à compléter les études existantes et considère que l’étude de l’équipe Seralini et les avis du HCB et de l’Anses confortent la France dans son choix du moratoire sur les cultures de plantes génétiquement modifiées.  » Jean-Philippe Magnen, Porte-Parole

 » Notre région à l’honneur : Alteo et Rio Tinto nominés pour le Prix Pinocchio du développement durable pour ses rejets de boues rouges dans les Calanques  » Communiqué de presse d’EELV ( Europe Ecologie Les Verts PACA )

((/agora/images/EELV logo définitif – copie.jpg)) Les écologistes soutiennent la candidature des exploitants de l’usine d’Alumine de Gardanne pour l’obtention du Prix Pinocchio organisé par les Amis de la Terre dans la catégorie « Une pour tous, tout pour moi » décerné à « l’entreprise ayant mené la politique la plus agressive en terme d’appropriation et de surexploitation des ressources naturelles ». En effet, depuis une cinquantaine d’années, l’usine d’alumine de Gardanne rejette des produits toxiques en mer Méditerranée par une conduite longue de 47 kms qui déverse en plein cœur du Parc National des Calanques et à 320 mètres de profondeur les boues rouges produites par l’usine de Gardanne et l’ensemble des produits chimiques qui les composent (vanadium, plomb, chrome, titane, mercure…). Se déposant sur les fonds marins et se dispersant au rythme des courants, ces matières toxiques polluent durablement la mer Méditerranée stérilisant le milieu. Un siècle est en effet nécessaire pour renouveler l’eau qui la constitue. 80 % des déchets produits par l’usine sont actuellement rejetés en mer. Soit approximativement 30 millions de tonnes de boues rouges depuis 1966 ! ALTEO en est l’opérateur actuel. Si la fin de ces rejets en mer est prévue pour 2015, une nouvelle dérogation serait demandée par l’exploitant et les alternatives terrestres proposées par le groupe ne sont pas la panacée bien au contraire. Nous réclamons en tant qu’écologistes la fin immédiate de ces rejets en mer et en plein coeur de Parc des Calanques ; le respect de la Convention de Barcelone et l’étude de nouveaux process réduisant les déchets polluants à l’usine d’alumine de Gardanne.  » Sébastien BARLES et Laurie FAUGÈRE%%% Porte parole régional%%% sebastien.barles13@orange.fr et lauriefaugere@gmail.com